La méthode de calcul du DPE a été unifiée pour tous les logements, la méthode « sur factures » a été abandonnée.
La nouvelle méthode prend en compte de nouveaux paramètres qui fourniront une évaluation plus représentative de la performance énergétique d’un logement basée sur ses caractéristiques physiques (bâti, isolation, fenêtre, …), ses équipements (type de chauffage) et sur des méthodes de calcul thermique améliorées.
A partir du 1er Juillet 2021 le DPE est rendu opposable et son rôle dans le processus d’acquisition ou de location immobilière s’en trouvera renforcé.
Le nouveau DPE fournit une vision plus claire de l’état du logement en intégrant des infomations sur le confort d’été, la qualité de ventilation, la qualité de l’isolation ou même la répartition des déperditions thermiques dans le logement.
Il intègre également des recommandations de travaux ou d’usage du logement, ainsi qu’une estimation du coût des travaux à entreprendre.
Avec le nouveau DPE les logements fortement émetteurs de gaz à effet de serre pourront se voir attribuer une nouvelle étiquette de performance énergétique plus basse que leur étiquette énergie actuelle.
Dans le même temps, le gouvernement qui fait de la lutte contre des passoires énergétiques une priorité a mis en place par le décret du 13 janvier 2021 une série de mesures contraignantes :
Ainsi, les logements F et G devront être rénovés d’ici 2028, soit 4,8 millions de logements.
Lors de son communiqué de presse du 17 Juin 2021, la FNAIM indique :
Outil d’évaluation de la performance énergétique de tous les logements, mais également de la qualité du confort dans l’habitat, le DPE sera le support d’une rénovation énergétique pertinente, qu’il faudra combiner à des travaux d’amélioration inévitables. Quelle production de chaleur privilégier ? Quelle isolation choisir ? Avec quels impacts sur la réfection de l’installation électrique ou autres ? La situation géographique de certains de ces logements anciens leur donne une véritable valeur patrimoniale ; leur réhabilitation énergétique contribuera à un accroissement de celle-ci. Mieux, ils sont, le plus souvent, construits avec des matériaux nobles (pierre, terre, bois, etc.) : un atout pour leur propriétaire. «L’avenir des logements anciens est garanti si nous savons les préserver dès à présent», explique Jean-Marc TORROLLION. «La transmission de ce patrimoine aux générations futures nous oblige à cet effort de les préserver en réduisant leur impact environnemental. Assurément, la conservation du bâti ancien sera un enjeu considérable dans la décennie à venir».
Jean-Marc TORROLLION - FNAIM
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