Le nombre de transactions sur 12 mois glissants s’érode depuis septembre 2021, autour de 1 200 000 ventes en France. II est toutefois toujours en augmentation sur un an à fin janvier 2021 (de près de 20%), même à Paris.
Les prix poursuivent leur hausse à un rythme très élevé : +8,2% sur un an en France au 1er avril 2022, les maisons connaissent même une évolution à deux chiffres (+10,2%).
En dehors de Paris, où ils poursuivent leur légère baisse (-0,9%), les prix augmentent a peu près partout sur le territoire. Ils augmentent moins vite en banlieue parisienne (+4%) et dans les plus grandes villes de province (+5,3%) que dans le reste du territoire : +9,3% en moyenne en province, confirmant les tendances nées de la crise sanitaire. C’est en Bretagne (+15,7% !) et dans une moindre mesure dans les Pays de la Loire (+11,2%) que les évolutions sont les plus fortes, avec notamment +14,2% à Brest. Parmi les 70 grandes villes sélectionnées, c’est à Saint-Etienne que les loyers et les prix sont les plus bas.
L’offre est toujours orientée à la baisse, ce qui maintient une pression sur les prix. II est encore trop tôt pour percevoir un éventuel impact de la guerre en Ukraine sur le marché résidentiel. Seule certitude, les taux des crédits immobiliers vont augmenter dans les prochains mois dans le sillage d’une inflation forte (+4,5% !) et de taux d’intérêts en hausse sur les marchés financiers.
Source : FNAIM
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